Limiter les risques de contamination et d’infection dans les salles blanches

salles blanches

Dans le milieu médical, comme dans celui de l’industrie (pharmaceutique, aérospatial, électronique, alimentaire, etc.), la salle blanche tient un enjeu capital. Elle répond au principe de maitrise de la contamination, et il est primordial de s’assurer que son utilisation ne présente pas de danger pour les intervenants et l’environnement. Pour ce faire, il faut procéder à une décontamination de sorte à limiter les risques d’infection particulaire, microbiologique ou chimique. Focus !

Déjà, de quoi est-il question précisément ?

Désignée sous l’appellation « salle propre » selon la norme ISO 14644-1, une salle dite « blanche » est une pièce dans laquelle la concentration en particules est contrôlée afin de réduire au maximum les risques d’introduction, de génération et d’accumulation des particules. Les données telles que l’humidité, l’éclairage et la température notamment doivent être maintenus à un niveau précis dans une salle blanche. Cette dernière s’utilise spécialement dans les domaines vulnérables aux contaminations environnementales puis est dédiée à la manipulation de substances potentiellement nuisibles.

Au regard de l’utilisation qui en est faite, la salle propre doit être bien sécurisée et cela passe déjà par la filtration de l’air entrant à différents niveaux, pour ne laisser passer aucun élément indésirable. L’air repris en point bas est traité dans une centrale de traitement d’air avant d’être reconduit par le haut dans la pièce. Ce faisant, les filtres résistent plus longtemps. Parallèlement, pour supprimer la concentration de CO2 libérée par les intervenants et compenser les ouvertures de portes, 30 % d’air neuf filtré sont envoyés chaque heure dans la salle blanche.

Cela dit, pour une meilleure compréhension de ces différentes mesures, il faut préalablement faire une distinction entre les salles qui ne tolèrent aucune intrusion d’éléments tels que la poussière et les salles de dépression qui empêchent la sortie de contaminants tels que les virus. Les entrées et les sorties se font grâce à un ou plusieurs Sas dotés de douche à air ou à eau. De plus, le corps humain étant le terrain favori de certains contaminants, le port d’une combinaison est primordial avant toute entrée. Plus de détails à ce sujet sur astuce-sante.fr.

Comment parvenir à limiter les risques de contamination plus concrètement  ?

Pour limiter efficacement les risques de contamination et d’infection qui peuvent menacer les intervenants dans une salle blanche, il faut en amont les identifier et les évaluer. Aussi, il est nécessaire de respecter certaines obligations, notamment pour ce qui est du risque chimique. Il peut s’agir par exemple du prélèvement et de l’analyse des substances émises dans l’air inhalé ou encore du contrôle des installations d’assainissement et d’aération en place. De plus, pour sécuriser pleinement la salle propre, il peut être utile d’installer des confinements dynamiques et statiques complémentaires.

Par ailleurs, il faut noter que tout arrêt plus ou moins prolongé des installations de conditionnement d’air peut entrainer un déclassement du niveau de propreté de la salle blanche et par conséquent un temps important avant sa remise en route. De même, si une défaillance de l’installation survient, il faudra penser à la réparer au plus vite. Il existe dans ce cadre plusieurs types de maintenance :

  • la maintenance corrective,
  • la maintenance préventive,
  • la maintenance améliorative.

En outre, le personnel doit être formé aux contraintes liées au niveau de propreté et à la sécurité des zones protégées (attitudes, vêtements, utilisation des Sas et vestiaires, etc.). Cette formation permettra réellement de limiter encore plus la contamination de l’air et par ricochet de réduire la maintenance.

Enfin, il est recommandé d’avoir une humidité relative de l’ordre de 50% à plus ou moins 5% près en salle blanche. Pour effectuer le contrôle, il suffit de mettre en place une sonde qui mesure le taux d’humidité dans l’air, précisément au niveau de la reprise d’air. Pour en savoir plus sur cette pièce assez particulière, rendez-vous sur cette page.

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